HOMMAGE À RASTORGOUÏEV : Rétrospective

Du 13 au 16 Novembre 2025

Réalisé par Evgeniya Ostanina

Portrait de l’un des cinéastes les plus brillants et les plus libres de notre époque. À travers des entretiens directs et des fragments de ses films, se dessine une réflexion unique sur le sens de l’art, de la patrie et de la douleur.
Pour la première fois en France sera présentée une rétrospective consacrée au documentariste russe Alexandre Rastorgouïev – l’un des cinéastes les plus brillants et les plus libres de notre époque, assassiné en République centrafricaine en 2018, alors qu’il travaillait sur un film consacré au groupe Wagner. Au programme, sept films réalisés entre 2001 et 2018, tous suivis de discussion

Le programme réunit sept films réalisés entre 2001 et 2018, ainsi qu’un documentaire sur le réalisateur lui-même, tourné par son épouse, Evguenia Ostanina, en 2021 – trois ans après l’assassinat d’Alexandre Rastorgouïev en République centrafricaine, alors qu’il travaillait sur un film consacré au groupe Wagner.

Jeudi 13 novembre à 19h

EN CHOISISSANT LA RUSSIE d’Alexandre Rastorgouïev (2018, 1h30)

Documentaire sur la vie politique russe à l’approche des élections présidentielles de 2018. Le film observe les interactions entre différentes figures publiques, dont Sobchak et Navalny, et met en lumière le contraste entre leurs promesses, leurs stratégies médiatiques et la perception du public.

Suivi d’une discussion avec Evgeniya Ostanina et Yevgeny Gindilis.
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Vendredi 14 novembre

19h : JE T’AIME d’Alexandre Rastorgouïev (2011, 1h21)

Film expérimental tourné avec des acteurs non professionnels et des caméras portables. Il montre des fragments de la vie quotidienne dans la région de Rostov-sur-le-Don: un inspecteur de police, la bureaucratie, des moments intimes, des réflexions sur la vie, la politique et la société.

21h : JE NE T’AIME PAS d’Alexandre Rastorgouïev (2012, 1h25)

Vika, 20 ans, vit dans une petite ville de province. Comme beaucoup de filles, elle croit en l’amour et espère le trouver un jour. Elle filme chacun de ses pas : on découvre qu’elle sort avec Artem depuis longtemps, mais fréquente aussi Zhenya. Pendant un temps, elle voit les deux, avant de devoir choisir lequel des deux elle souhaite garder.

Suivi d’une discussion avec Masha Gavrilova, productrice.
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Samedi 15 novembre

15h30 : deux moyens métrages d’Alexandre Rastorgouïev

MAMANS (2001, 46 min.)

Yulia, seize ans, vit dans une baraque et est enceinte. Vanya habite avec ses parents dans un immeuble de cinq étages. Ces derniers s’opposent à leur union et refusent d’accueillir le jeune couple chez eux...

LA MONTAGNE (2001, 55 min.)

L’héroïne, Gora, est une vieille femme frêle qui travaille comme concierge dans un quartier résidentiel de Rostov-sur-le-Don. Sans carte d’identité ni assurance maladie, elle vit chez une amie pour 500 roubles afin d’économiser de l’argent.

17h30 : RASTORGOUÏEV d’Evgeniya Ostanina (2021, 2h07)

Portrait de l’un des cinéastes les plus brillants et les plus libres de notre époque. À travers des entretiens directs et des fragments de ses films, se dessine une réflexion unique sur le sens de l’art, de la patrie et de la douleur.

Suivi d’une rencontre avec Evgeniya Ostanina, réalisatrice, Yevgeny Gindilis, producteur et Nikita Kukushkin, acteur.
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Dimanche 16 novembre

14h30 : SAUVAGE. PLAGE SAUVAGE. LA CHALEUR DES TENDRES d’Alexandre Rastorgouïev (2005, 2h05)

Une série d’histoires entremêlées tirées de la vie sur la côte, où se retrouvent en été ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir des vacances « civilisées ». Parmi eux : un photographe de plage et son chameau, un chef de la mafia locale, une actrice ratée, un couple d’amis débridés, un nain marié pour rire à une jeune femme corpulente façon « Koustodiev », et même le président russe en visite dans la région du Kouban.

Suivi d’une discussion avec Evgeniya Ostanina.
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18h : LE TERME. LE DEBUT D’UNE GRANDE HISTOIRE d’Alexandre Rastorgouïev, Pavel Kostomarov et Alexeï Pivovarov (2014, 1h23)

Un regard sur le paysage politique russe contemporain, vu à travers les figures de l’opposition et leurs luttes. Le film questionne le prix du courage et le sens de l’engagement dans une Russie en mutation.